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Au moins 55 morts dans des attentats de Bassorah, en Irak
BASSORAH, Irak (Reuters) - Une série d'attentats a été commise mercredi matin contre trois postes de police de Bassorah, dans le sud de l'Irak, faisant au moins 55 morts et 200 blessés, rapporte un correspondant de Reuters.
De nombreux enfants qui se trouvaient dans un minibus sont au nombre des victimes de ces attentats coordonnés.
Selon un responsable de l'hôpital universitaire Sadr, où les corps ont été transportés, 39 cadavres ont été identifiés et seize autres portent de telles traces de brûlures qu'ils n'ont pu être reconnus.
"Il y a eu trois explosions distinctes dans les postes de police vers 7h15 (03h15 GMT)", a déclaré John Arnold, porte-parole de l'armée britannique à Bassorah.
Le porte-parole militaire a précisé que les auteurs de ces attentats avaient utilisé "des engins explosifs improvisés montés sur des véhicules (vehicle-based devices)".
Il a dit ne pas disposer dans l'immédiat d'un bilan précis du nombre de personnes touchées par ces attaques, notamment parce que les services d'urgence ont du mal à se rendre sur les lieux.
"Ils sont la cible de jets de pierres", a-t-il ajouté, en précisant qu'aucune victime n'avait été signalée dans les rangs des forces britanniques.
Les déflagrations ont provoqué des scènes de panique à Bassorah, ville qui avait été relativement épargnée par le regain de violences enregistré depuis le début du mois dans le centre et le sud de l'Irak.
Les épaves de plusieurs véhicules, dont un minibus qui transportait des enfants vers une école maternelle, jonchaient la chaussée à proximité des postes de police visés.
Retour en douceur de Ruberwa à Kinshasa : des propos lourds de signification et de conséquences !
C’est en fin d’après-midi hier samedi 5 juin 2004 que le vice-Président Azarias Ruberwa est rentré à Kinshasa par le régulier d’Hewa Bora assurant la liaison Kinshasa-Goma-Kinshasa
Kinshasa , 06.06.2004 | Politics
A sa descente d’avion, Azarias Ruberwa qui était resté à Goma alors que la délégation qu’il devait conduire à Bukavu a été contrainte de regagner Kinshasa en raison de la chute de la ville de Bukavu entre les mains des insurgés du Général Laurent Nkunda a été accueilli par son collègue Jean-Pierre Bemba, en charge de la Commission de l’Economie et des Finances du Gouvernement de Transition.
Bien plus que les motifs non dévoilés à l’opinion par lui pour expliquer raisons de son séjour prolongé à Goma, non loin du théâtre des opérations militaires menées par un officier général de son ex-mouvement contre l’autorité centrale de Kinshasa dont il fait partie, c’est le point de presse qu’il a tenu quelques instants après son retour dans la capitale qui a retenu le plus l’attention du public médusé par la légèreté de ses propos qui frisent la compromission.
On croit en effet rêver debout lorsqu’on l’a entendu dire que « la crise de Bukavu est un incident de parcours, qui n’est pas mortelle vis-à-vis de la Transition » ! Vraiment !
Et, comme pour minimiser davantage l’action menée par le Général Laurent Nkunda à Bukavu, il a eu l’outrecuidance de qualifier cette insurrection « d’un conflit armé local et passager, qu’elle est la plus importante depuis le début de la Transition, qu’elle est gérable et qu’ il y a moyen de trouver des solutions rapides et efficaces ». Pour lui donc, et il l’a affirmé pince-sans-rire, l’insurrection du Général Nkunda « n’est pas une rébellion, ni une troisième guerre ». Mais quel nom cet intellectuel féru de droit donne-t-il donc à cette opération militaire menée contre le Gouvernement légal du pays par un officier général issu de son mouvement ? Motus et bouche cousue !
Me Azarias Ruberwa ne s’est pas distingué dans le mélange des genres par ce seul lapsus linguae. A preuve, il a « déploré » au passage « les casses et les pertes en vies humaines qui s’en sont suivies ». Ce qui, en termes de droit et par voie de conséquence devrait valoir à leur commanditaire un châtiment exemplaire pour atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat. Car la veille, dans un point de presse tenu à Bukavu, Laurent Nkunda a sollicité au Gouvernement, via les bons offices de la Monuc un acte d’amnistie pour tous les crimes qu’il a commis depuis l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila dans lequel il est étroitement impliqué, jusqu’aux graves exactions qu’il a fait commettre par ses hommes sur les populations de Bukavu depuis qu’il a pris la ville sous son contrôle la semaine dernière.
C’est nt à croire qu’au Rcd le cynisme est la norme, et la retenue l’exception ! Heureusement pour lui et pour ses hommes, le vice-Président de la République a lui aussi saisi l’onde de choc provoqué par la sortie bruyant et remarquée des étudiants à travers les grandes villes de la Rdc jeudi et vendredi derniers, et a dit dans son point de presse « comprendre la colère de la population dont les attentes sont déçues », entre autres par les compromissions du genre dans lequel il se singularise depuis le début de la Transition.
Mais comprend -t-il seulement que cette même population ne lui pardonne pas ses trahisons répétées, et qu’au cours de la sortie des étudiants son nom, ainsi que celui de ses acolytes a été voué aux pires gémonies dans les rues de la capitale par les foules en colère qui scandaient, entre autres slogans : « Trop c’est trop : Ruberwa au poteau » ?
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